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Ngaliema

« Allez, vous aussi, à ma vigne ! »

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En voyant le nombre des assomptionnistes ordinands du jour, 8 sur 10, un ami prêtre s’exclamait : « L’Assomption est vraiment une mère généreuse ! ». Cet ami est de la Congrégation du Sacré Cœur de Jésus et de Marie communément appelée Pic-Puce. Ils avaient quant à eux un candidat et l’autre était salésien de Don Bosco. En effet, au regard du nombre des frères ordonnés chaque année chez les Assomptionnistes de par le monde, il y a de quoi reconnaître la grandeur de Dieu qui nous donne tant des vocations pour travailler dans sa vigne !

 

Et puisqu’il s’agit de ceux du 08 juillet dernier, ils étaient, bien entendu, huit frères Assomptionnistes de trois nationalités : Yamba Augustin (Togolais), Ouedraogo Rodrigue (Burkinabè), Raharisonna Joseph-Dénis et Rakatoarisoa Tojo Jean-Pierrot (Malgaches), Kahungu Twabatwa Ephrem, Katembo Masimengo Frédéric, Lukala Buru Freddy et Musafiri Muhitsya Jean-Christian (Congolais).

 

Dans son homélie donnée à cœur ouvert, s’adressant spécialement aux futurs diacres, Monseigneur Carlos NDAKA SALABISALA, Evêque auxiliaire et vicaire général de l’Archidiocèse de Kinshasa, nous invitait tous à être vraiment ce que nous sommes partout et à tout temps. Il insistait sur la régularité à la prière heures comme notre manière propre de soigner notre relation personnelle avec Jésus, le Maître de la moisson.

 

S’inspirant de l’évangile du jour (Mt 8 : 23-27), il nous invitait à ne pas avoir peur des vagues de la mer, des difficultés inévitables rencontrées sur notre champ apostolique. Nous devons toujours nous tourner vers Lui qui est avec nous dans la barque, martelait-il. C’était donc après une si belle homélie que nos frères devaient être ordonnés et se mettre directement au service de l’Autel.

 

L’un d’eux aura prononcé un bon discours de circonstance qui, selon le principe de redevabilité, commence avec cet extrait johannique : « À celui qui siège sur le trône, et à l’Agneau, la bénédiction, l’honneur, la gloire et la puissance, pour tous les siècles des siècles ! » (Ap 5 : 13) et se poursuit avec, entre autres, l’expression d’être intégré dans le clergé par l’imposition des mains de son Excellence Monseigneur Carlos Ndaka.

Et, en conclusion de cette synapse christique à l’église paroissiale Marie Auxiliatrice tenue par les Salésiens de Don Bosco dans le Doyenné Saint Kibuka, la Communauté Emmanuel d’Alzon devait vibrer au pas de danse festive.

 

Nous rendons grâce à Dieu de nous avoir donné d’un coup huit diacres. Qu’ils soient toujours à l’écoute du Seigneur, le maître de la vigne, qui, à la date du 8/07/2023, leur a dit : « Allez, vous aussi, à ma vigne et je vous donnerai ce qui est juste. » (Mt 20 : 4). Dans l’écoute de la même parole de Jésus, toujours dans la vigne généreuse qu’est l’Assomption, nous avons accueilli un nouveau prêtre le 15 juillet dernier. Il s’agit du père Fabrice TIENE NGANGA, ordonné prêtre par Cardinal Fridolin AMBONGO dans la cathédrale Notre Dame du Congo, avec neuf autres Frères des diverses congrégations en mission à Kinshasa. Que Dieu fasse d’eux les membres dignes de son corps sacerdotal !

 P. Paulin KAKULE VYAKUNO, AA

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 Les Vœux Perpétuels, un pas décisif et ferme dans la Vie Religieuse

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Cinq à six ans après leur première profession, sur leur libre demande reçue positivement, neuf Frères dont un togolais et huit congolais ont fait, le 06 juillet dernier, un pas décisif en Assomption. Il s’agit nommément des Frères Kakule Tegheka Grâce, Kambale Mbogha Georges, Kambale Muvakuli Jean-Baptiste, Kambale Ndambuko Gervais, Malidrale Mokili Crispin, Muhindo Isungu Vianney, Muhindo Lutshumbi Paulin, Paluku Kihembo Dieu-Merci et Wombaraguema Bedgida Maurice. Ils sont désormais Religieux Assomptionnistes à vie.

 

Ils auront donné l’occasion au Père Paulin KAKULE VYAKUNO de célébrer anticipativement son Jubilé d’argent de Vie Religieuse à l’Assomption. C’était un moment convivial célébré d’abord en l’église paroissiale Sacré Cœur de Jésus, puis à l’espace d’Alzon, l’espace de fête de la Communauté Emmanuel d’Alzon de Kinshasa.

 

Le Père jubilaire aura d’abord été avec eux à l’écart pour un « repos dans le Seigneur » selon l’esprit de Marc 6 : 30-34. C’était six jours de retraite autour du thème : « La profession religieuse à vie, expression d’enracinement en Jésus pour l’humanité ».

 

Que signifie, au juste, s’engager à vie par les vœux de religion, sinon « se passionner pour le Christ et pour l’humanité » ? C’est avec un ton fortement christique et augustinien que les extraits des Saintes Écritures et les points concoctés pour la circonstance auront réveillé chez les lauréats le vrai sens de ce qu’ils ont professé : une vie sempiternelle d’enracinés dans le Christ avec compassion pour le monde et pour l’humanité. Pour cela, ils auront pris le temps de contempler principalement deux icônes : celui de la samaritaine (Jn 4, 1-42) et celui du bon samaritain (Lc 10, 25-37) et de découvrir ensuite l’expression de l’amitié contagieuse en Mc 2, 1-12.

 

Dans son homélie, le célébrant du jour, le Père Vincent KAMBERE KAGHANIRYO, Vicaire Provincial de Kinshasa, les aura aussi invités à ne jamais se considérer ayant choisi le Christ et/ou l’Assomption. Ce serait, poursuivait-il, le début de leur dérapage. À chaque fois que nous entrons en Religion par la première profession des Conseils évangéliques et qu’au bout d’un temps suffisant de discernement de cet engagement, nous faisons un pas décisif et ferme, les Voeux Perpétuels, nous devons toujours reconnaître que l’initiative est divine.

 

Et, comme par une heureuse coïncidence, l’un des lauréats du jour dira, tambour battant, que c’est le Seigneur lui-même qui aurait permis leur Fiat. Car, il nous dit dans la littérature johannique : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis pour que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure » (Jean 15 : 16) ?

 

« Par notre première profession religieuse à l’Assomption, insinuait-il, nous avons accepté de coopérer à l’extension du Règne de Dieu en défendant les grandes causes de Dieu et de l’homme. Aujourd’hui, par les vœux perpétuels (…) nous venons de nous engager à travailler à l’avènement du Règne de Dieu pour la vie. » Qu’il en soit ainsi éternellement par la grâce du Maître de la moisson !

P. Paulin KAKULE VYAKUNO, a.a.

Neuf nouveaux ouvriers du Règne à Kinshasa

Une semaine après l’ordination sacerdotale de deux de ses diacres à Kinshasa, l’Assomption a eu de nouveau la joie de vivre, ce samedi 30 juillet 2022, l’ordination diaconale de neuf frères. L’événement a eu lieu à la paroisse Notre-Dame d’Afrique, située dans la commune urbaine de Lemba et desservie par les Missionnaires du Verbe Divin. Nous vous partageons, en quelques lignes, l’essentiel de cet heureux événement.

Signalons d’emblée qu’une semaine avant leur ordination, les neuf frères assomptionnistes s’étaient joints aux treize autres frères appartenant aux différentes congrégations de la place, en vue de passer une retraite au centre eucharistique des religieux du Saint Sacrement à Kimbondo. La retraite a été prêchée par le Père Anaclet Bambala Mazina, sacramentain, sous le thème : « Ordonné au service du corps du Christ. Devenir une Hostie vivante ».

Au cours d’une semaine, les futurs diacres ont été appelés à accorder une attention toute particulière à l’annonce de l’Évangile, à la liturgie eucharistique et à la prière communautaire. En d’autres mots, il a été demandé aux futurs diacres de prendre conscience qu’ils sont des collaborateurs des évêques et des prêtres dans la « tria munera » de l’Église : le munus docendi (“fonction d’enseignement”) : qui se réalise à travers la prédication de la Bonne Nouvelle et le témoignage de foi.

Le munus regendi (“fonction de gouvernement”) : la fonction pastorale de l’Église qui est au service du peuple de Dieu. Le munus sanctificandi (“fonction de sanctification”): la fonction sacerdotale du Christ exercée par les évêques et leurs collaborateurs prêtres en vue de la sanctification du peuple de Dieu.

Participer à une tâche aussi noble nécessite que l’on s’attache davantage au Christ par la prière, l’adoration et l’oraison, avait noté le prédicateur de la retraite. Cette préparation spirituelle a trouvé son expression la plus concrète dans la célébration eucharistique au cours de laquelle nos frères ont été ordonnés diacres.

Dans son homélie, le président de l’eucharistie, Monseigneur Karlos Ndaka, Vicaire général de l’archidiocèse de Kinshasa, a invité les ordinands à proclamer sans crainte la vérité de l’Évangile. Témoigner du Christ au milieu du monde, dire la prière des offices, conduire la prière des fidèles et être au service de la charité de l’Église, voilà, en substance, la mission essentielle confiée aux nouveaux diacres dans la réalisation de leur ministère au sein de l’Église.

Voici les noms des neuf diacres assomptionnistes qui ont été ordonnés. Il s’agit de : KAMATE KITSAKULENDE Marie-Gaston, KAMBALE YALAMIZE MUSAVE Éric, KIBALA TARIKO Ferdinand, MUMBERE SEKERAVITHI Justin, PALUKU KAHUMULA Jacques, RAFANOMEZANTSOA Marie-Joseph, RAKOTONIAINA Justin, RAKOTONOMENJANAHARY Armain et TIENE NGANGA Fabrice.

Commencée à 9h20, la célébration eucharistique a pris fin à 13h10’. Après la prise de quelques photos-souvenirs à la grotte mariale de l’église paroissiale, les nouveaux diacres ont pris le chemin de la communauté en compagnie de leurs familiers, amis et connaissances, invités à partager le verre d’amitié préparé pour la circonstance. Une ambiance de fête et de joie a marqué cette journée jusque dans la soirée.

Père KASEREKA MUMBERE Zéphyrin, a.a.

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A Kinshasa, autour du Père général et ses collaborateurs...

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Toute visite du Supérieur général et ses collaborateurs est une bénédiction pour la famille assomptionniste d’une région. C’est dans ce cadre qu’une assemblée de religieux de la région assomptionniste de Kinshasa a été organisée. Le père général été accompagné des pères Thierry Kahongya, assistant général ; Yves Kaghoma, provincial d’Afrique ; Roger Syayipuma, assistant provincial et Tasi Kambale Augustin, responsable de la formation en province d’Afrique.

Tout a commencé par une brève prière présidée par le père Alain Thomasset. Après la prière, un mot de bienvenue a été prononcé par le père François Katalayi, Supérieur régional. Dans son allocution, il a souligné le motif de la visite du Supérieur général à travers des mots simples, nous rappelant que «le Supérieur général est venu chez nous comme un Père spirituel et accompagnateur au milieu de ses frères et non comme un juge, moins encore comme un Léviathan ».

        

Prenant la parole à son tour, le Supérieur général, le père Benoît Grière, a apprécié les progrès significatifs réalisés dans la région de Kinshasa sur le plan pastoral, la vie fraternelle et la vie de prière. Un merci a été adressé à tous les membres de la région assomptionniste de Kinshasa dans ce domaine. Les impressions du père général en cette année 2022 sont bonnes.

Néanmoins, on ne peut pas espérer construire une Assomption parfaite dans un pays où les conditions de vie sont très difficiles, et le social est délabré. Dans nos communautés apostoliques c’est-à-dire nos paroisses, la vie fraternelle s’est améliorée et la vie apostolique a remarquablement avancé. Le constat est que les ministres sont à leurs postes de travail.

Quant à la prière personnelle, le Supérieur général a remarqué et apprécié des efforts significatifs fournis par chacun des religieux. Cependant, il a invité chaque religieux à participer activement à la prière communautaire.

Concernant le secteur de l’éducation, les deux écoles de l’Assomption se trouvant à Kinshasa fonctionnent de manière simple mais avec des résultats prometteurs. Que chacun se sente concerné par ce secteur, a ajouté le Supérieur général.

Par ailleurs, le Père Benoît Grière a encouragé la Communauté International de théologie à plus d’interculturalité. Entrer dans la logique de cette interculturalité, c’est surtout marquer tous les secteurs de la vie par différentes cultures sans en privilégier une au détriment des autres. La liturgie, la vie fraternelle et les autres aspects doivent refléter cela.

La formation en théologie n’est pas seulement articulée sur les cours à l’université. Cette formation doit être aussi intégrale. Dans ce sens, il faut donner sa place au charisme de l’Assomption, à la Règle de vie de l’Assomption et à d’autres textes fondateurs. Plusieurs autres points ont été évoqués par le Supérieur Général dans le cadre d’une meilleure formation de la part des étudiants en théologie et sur l’avenir de la région de Kinshasa.

C’est sur un ton fraternel et encourageant que s’est clôturé notre entretien avec le père général, pour nous préparer à la messe au cours de laquelle étaient institués lecteurs et acolytes nos jeunes frères, étudiants en théologie.

P. KASEREKA Zéphyrin, a.a.

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C'est moi qui vous ai choisis et établis...

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A l’occasion de la visite du Supérieur général, le Père Benoît Grière, la Région assomptionniste de Kinshasa a connu des moments de rencontres, d’échanges et de célébration.

 

C’est ainsi que le 14mai, en la fête de saint Matthias, 10 frères étudiants en théologie ont été institués lecteurs (Kakule Grâce, Kambale Georges, Kambale Jean-Baptiste, Kambale Gervais, Malidrale Crispin, Muhindo Vianney, Muhindo Paulin, Mumbere Jérémie, Omorogbe Stephenson et Wombaraguema Maurice et 8 autres, acolytes ( Kahungu Ephrem, Katembo Frédéric, Lukala Freddy, Musafiri Christian, Ouedraogo Rodrigue, Raharisonina Denis, Rakotoarisoa Jean-Pierrot, Tokinomenjanahary Nathanael et Yamba Augustin).

L’événement a eu lieu dans la chapelle de la communauté Emmanuel d’Alzon de Ngaliema, au cours de la célébration eucharistique présidée par le Père Benoît Grière, entouré de plusieurs concélébrants, dont le Père Thierry Kahongya, Assitstant général, Yves Kaghoma, Provincial d’Afrique et François Katalayi, Supérieur régional de Kinshasa.

Cette institution des ministères concordait bien avec la parole de Dieu prévue pour la liturgie du jour, comme l’indique le psaume : « le Seigneur l’a choisi pour porter sa parole » (Ps112, 8). Ainsi, nos frères ont été choisis pour porter la Bonne Nouvelle à travers le ministère reçue.

Dans sa monition d'ouverture, le Supérieur général a rappelé que les ordres mineurs ne sont pas de ministères cléricaux, car depuis un certain temps, ils ont commencé aussi à être conférés aux laïcs.

Dans son homélie, il a rappelé l’importance que revêt la fête de Saint Matthias. Pour lui, en effet, à travers cette célébration, nous nous inscrivons dans la logique du collège des Apôtres qui, à cette occasion, a élu Matthias pour succéder à Juda.

S’adressant plus particulièrement aux élus du jour, il a assuré que si, après le forfait de Juda, les Apôtres ont jugé nécessaire d’élire un autre frère afin de poursuivre l’œuvre du Christ, le Seigneur vous appelle, chers frères candidats au lectorat et à l’acolytat, à avoir un amour suprême pour savoir réaliser votre mission d’Apôtres.

Le Seigneur ne vous appelle plus serviteurs, mais ses amis (cf. Jean 15, 15). Soyez donc les amis du Seigneur. Visitez constamment sa Parole, en la méditant bien avant de la proclamer. Que retentisse en vos cœurs cette parole du Seigneur : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis et établis … » (Jn 15, 16).

Frères, vous serez lecteurs et acolytes. Vous êtes donc invités à connaître la volonté du Père et à répondre à son appel en rendant service à l’autel et au milieu de vos frères et sœurs. Ne soyez donc pas des ‘Judas’, mais des ‘Saint Pierre’, capables d’accepter vos faiblesses et de les confesser en vue de purifier votre vocation à la suite du Christ. Soyez de bons chrétiens et de dignes serviteurs de l’Église.

Après cette exhortation, nous avons assisté tour à tour à l’institution des lecteurs et acolytes. Initiée à 16h15, la célébration eucharistique a pris fin à 18h10, suivie d’un moment de partage fraternel autour d’un verre.

                                                                        P. KASEREKA Zéphyrin a.a.

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Depuis belle lurette, la date du 17 janvier est devenue la date à laquelle les religieux assomptionnistes de la Région de Kinshasa se rencontrent pour leur assemblée régionale. Cette année, ils se sont retrouvés dans la communauté des sœurs Oblates de l’Assomption de Kimbondo autour du thème : « Autofinancement et vœu de pauvreté dans la Région de Kinshasa ».

Cette journée a été non seulement consacrée au travail, mais aussi à la prière et à la retrouvaille entre frères dans l’ambiance d’un accueil chaleureux nous réservé par les sœurs Oblates de l’assomption.

C’est à 09h35 que s’ouvrent les activités par la prière du Père Joseph Katusi. Celle-ci sera suivie du mot d’accueil du supérieur régional, le père François Tshiamala Katalay qui a invité chacun et chacune d’entre nous à faire sien ce dicton français qui dit que « le meilleur est devant nous et le pire est derrière nous ».

Ainsi, pour lui, nous avons à tourner la page pour regarder dans une même direction, toujours dans le but de faire advenir le Règne de Dieu en nous et autour de nous, plus spécialement dans cette partie de la Congrégation qui nous est confiée. Après le mot d’ouverture, un modérateur a été choisi, en la personne du père Achille Kahasa.

À 09h 50’, le premier intervenant, le Père Joseph Katusi, supérieur de la communauté Emmanuel d’Alzon de Ngaliema, a présenté le thème : « Vivre dans l’unité selon le Père Emmanuel d’Alzon ». Il a subdivisé son intervention en quatre points, à savoir : L’unité avec Jésus, l’unité avec l’Église, l’unité dans la mission, et l’unité en soi même.

Par la suite, nous avons été invités à découvrir la région assomptionniste de Kinshasa à partir d’un PowerPoint présenté par le père François. Puis la parole a été accordée au père Fabien Diadia, économe régional, qui nous a fait part de la situation économique de la région de Kinshasa.

Les assises de l’Assemblée régionale se sont poursuivies avec la constitution de cinq carrefours qui statuaient respectivement sur la vie fraternelle, la vie spirituelle, la vie économique, la vie apostolique et la vie de l’alliance Laïcs-Religieux. Une question centrale a guidé le travail en carrefours : Quels moyens mettre en œuvre pour aider la région assomptionniste de Kinshasa à devenir autonome économiquement ?  Les travaux en carrefour ont eu lieu de 12h30’ à 13h30’, suivis du repas de midi.

 

À 15h20’, les assises ont repris avec la mise en commun des travaux en carrefours et l’approbation du texte final. Les différents travaux de carrefours ont été représentés successivement par leurs secrétaires : Benjamin Kisimbi, Marcel Kabamba, Vianney Muhindo, Ferdinand Tariko et Bienvenu Mbombo.

À 16h20, prend fin la présentation des travaux des carrefours. Le père François, supérieur régional, a repris la parole pour donner le mot de clôture de l’assemblée régionale. Dans son mot, il a tenu à remercier chacun et chacune des participants pour le travail abattu, dans un climat d’écoute et d’entente mutuelle car « tout est bien qui finit bien ».

Nous avons conclu l’assemblée par la prière finale entonnée par le Père Joseph Katusi. Un verre d’amitié nous a une fois de plus réunis autour de la table pour resserrer nos liens de fraternité.

                                                      Frère Marcel Kabamba Mukendi, a.a.

Journées d'Alzoniennes en commuauté Emmanuel d'Alzon de Kinshasa

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Le Samedi 11 et le Dimanche 12 mai 2019, comme membres de la communauté Emmanuel d’Alzon de Kinshasa, nous nous sommes réunis pour une réflexion autour de notre Fondateur. La réflexion de ces journées avait comme titre « du combat alzonien à la période post révolutionnaire française au combat assomptionniste dans une Afrique en crise actuelle ». Elle a été animée par les frères nouveaux profès perpétuels.

Au cours de ces journées, nous avons compris que le combat alzonien consistait à restaurer la place de Dieu dans la société, une société déchirée par des crises de diverses formes. Il a aussi engagé toute sa personne pour le bien et la dignité des hommes de son temps. Il s’est aussi beaucoup engagé pour la liberté de l’enseignement, qui s’est avéré une de ses priorités phares.

Dans son engagement éducatif, il a milité pour la liberté de l’enseignement durant la période post révolutionnaire Française, une période anticléricale et violente. Pendant cette période, les révolutionnaires voulaient effacer toute trace de la chrétienté. Beaucoup de catholiques au cours de cette dernière furent exécutés, leurs biens et ceux de l’Église furent confisqués. D’Alzon, homme passionné pour la grande cause de Dieu et de l’homme se mettra à la défense les droits de l’homme et de l’Eglise catholique.

Disons que la révolution française a été infernale dans son principe, nihiliste dans son essence, terrifiante dans ses conséquences. Selon lui, « la révolution française mène les hommes plus que les hommes ne la mènent. On ne saurait trop le répéter parce que ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c’est la révolution qui emploie les hommes » (Joseph le Maistre, Considération sur la France).

C’est dans l’esprit antirévolutionnaire que le Père d’Alzon fonde l’Assomption, afin de redonner à Dieu sa place dans le cœur de l’homme déchiré par la révolution française. Pour faire face à ces crises, il lui aurait fallu ainsi créer des œuvres qui serviraient de porteur du message divin.

Suite à ce qu’a été le combat du Père d’Alzon à la période post révolutionnaire, il y a lieu de poser la question de savoir quel est le combat actuel des assomptionnistes dans une Afrique en crise. Il est vrai qu’aujourd’hui la plupart des pays du continent africain traversent une situation qu’on a du mal à identifier. Aujourd’hui plus qu’hier, l’homme est à la recherche d’une vie facile. Nous pouvons dire que c’est la loi du moindre effort qui de plus en plus bat son plein dans nos sociétés.

Notre première préoccupation est de comprendre que nous sommes des envoyés. Pour mener à bien notre mission, l’engagement à mettre en valeur est de nous considérer comme une indispensable « voix des sans voix ». Bien sûr ce n’est pas facile « d’aller là où Dieu est menacé en l’homme » en cette période de mutations multiformes. Nous devons informer le peuple de Dieu que rien ne se gagne à peu des frais. Il nous faut sur ce, être des amoureux du travail bien fait.

Assomptionnistes de par le monde entier, nous sommes  membres d’un même corps comme le Père d’Alzon, notre Fondateur, nous a tracé le premier le chemin à suivre. Aujourd’hui il nous parle et nous interpelle à travers plusieurs situations dans lesquelles il s’est engagé par amour. Il est temps de revenir à la vision de notre Père Fondateur. Quelle évaluation individuelle pouvons-nous faire aujourd’hui pour nous situer dans notre marche ? La matière à annoncer ne nous sera pas toujours donnée.

Sortons de nos torpeurs pour nous rendre véritablement compte de ce que mène comme vie la Famille Peuple de Dieu. Nous serons ainsi capables de répondre favorablement à cet engament si nous parvenons à vivre l’amour entre nous. L’amour de Jésus, l’amour de la Sainte Vierge Marie et l’amour de l’Église sont les armes indispensables dont nous devrons nous munir pour partager avec les autres l’héritage reçu du Père d’Alzon.

 Modeste MUHATIKANI, a.a.

Célébration du Jubilé d'or de la province d'Afrique à E. D'ALZON de Kinshasa

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Le 28 Août 2019 a été une journée mémorable dans la province Assomptionniste d’Afrique. D’une part, nous commérons la fête de saint Augustin, le patriarche de notre congrégation.

 

Et d’autre part, nous célébrons le jubilée d’or de l’érection de la province Assomptionniste d’Afrique. C’est par cette double coloration que la journée a été peinte en communauté Emmanuel d’Alzon de Kinshasa.

Dans une ambiance sans pareille, à sept heures du matin, la communauté s’est réunie à la chapelle pour célébrer l’Eucharistie. Le mot d’ordre du rendez-vous a été donné par le célébrant du jour, le père Michaël TSONGO supérieur de la communauté.

 

D'un ton assuré, il a indiqué que notre célébration eucharistique consiste à rendre grâce à Dieu de qui la province Assomptionniste d’Afrique tient les armes nécessaires pour œuvrer dans son Royaume ; et de lui confier la houlette de ladite province en vue d’un avenir meilleur et radieux.

Avec la même intention de prière, la communauté s’est encore rassemblée à la chapelle à 12 heure 30 minutes pour célébrer l’office du milieu du jour. A la suite de cette activité spirituelle que la communauté a offert un banquet aux convives dans sa pelouse verdoyante. Le partage d’un verre fraternel a été suivi de quelques pas de danse jusqu’aux heures vespérales.

Dans son adresse à l’assemblée, le service de protocole a salué le courage des premiers missionnaires Assomptionnistes en Afrique et celui des premiers religieux africains qui se sont engagés pour la cause du Règne de Dieu dans le continent noir. Voici un extrait du discours prononcé pour la circonstance par le service de protocole.

Chers frères, voici exactement cinquante ans depuis l’érection de la province Assomptionniste d’Afrique. Il serait pour nous un signe d’ingratitude de passer cette journée sans rendre hommage à nos vaillants missionnaires qui ont accepté de tourner le dos au confort de l’Occident pour la cause du Royaume de Dieu en Afrique.

Ces missionnaires infatigables ont abandonné des appartements climatisés d’Europe pour habiter des maisonnettes en chôme en Afrique. Ils ont laissé leurs routes macadamisées pour un chemin de non-retour, parfois sinueux, pierreux et épineux en vue de réaliser une seule mission : « Adveniat Regnum Tuum ». Ce maître mot du père Emmanuel d’Alzon a été pour eux une règle de chevet jusqu’au sacrifice de leur vie pour notre évangélisation.

Chers frères, l’histoire de la mission des Assomptionnistes en Afrique ressemble à une raquette à deux étages : d’abord fut lancé le diocèse de Butembo-Beni, et c’est ensuite qu’ils ont pensé à l’édification de l’Assomption. C’était un certain dimanche 14 Octobre 1929 qu’un groupe de six frères Assomptionnistes est arrivé à Beni pour une aventure missionnaire qui a honorablement donnée naissance à l’Assomption africaine que nous connaissons aujourd’hui.

Disons que c’est à l’issue de la structure du diocèse de Butembo-Beni vers les années 70 que l’Assomption a songé à son propre avenir au Congo et en Afrique en général. C’est pour nous un moment propice de rendre hommage à nos frères de race qui se sont engagés à l’intégration du charisme de l’Assomption dans la configuration africaine. Ouvert à la mission, ils se sont donné corps et âme à fonder des missions assomptionnistes en dehors du diocèse de Butembo-Beni et en dehors des frontières congolaises.

Chers frères, l’Assomption est notre famille religieuse. À l’exemple de nos vaillants missionnaires qui nous ont annoncé l’Évangile et de nos aînés qui se sont engagés à la mission assomptionniste en Afrique, nous avons la tâche de porter haut le flambeau du Règne de Dieu en nous et autour de nous. C’est certes, cette mission qu’ils nous ont léguée et au nom de laquelle nous nous rassemblons en ce lieu. Que vive l’Assomption !

Frère MUHINDO VUHESE Léon, a.a.

La communauté Emmanuel D'ALZON de Kinshasa

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La communauté est située au numéro 15 de l'avenue Masamba, au quartier Basoko, dans la commune urbaine de Ngaliema, B.P. 9761 Kinshasa I (RDC).

La Région assomptionniste de Kinshasa comporte aujourd'hui quatre communautés. La plus ancienne d'entre elles c'est la communauté Emmanuel d'Alzon de Ngaliema, érigée aujourd'hui en communauté internationale de formation.

 

La communauté Emmanuel d’Alzon (du nom de notre fondateur) est la première implantation assomptionniste à l’Ouest de la République Démocratique du Congo. C’était en 1988. Elle fonctionnait d’abord dans les locaux de l’Association des Supérieurs Majeurs (ASUMA), au Quartier Righini, dans la Commune de Lemba, avant de déménager à Mont-Ngafula/Kimbondo pour enfin s’installer sur 15, Massamba, Quartier Basoko, Commune de Ngaliema depuis 1998.

 

Elle est fondamentalement une maison internationale et interprovinciale de formation. Les religieux en formation qui y vivent sont accompagnés pour recevoir les vœux perpétuels, les ministères institués de Lectorat et d’Acolytat et le ministère ordonné du Diaconat.

 

Cette année 2018-2019, ses 42 membres sont de 6 nationalités: Congo-Brazza, Congo-Kinshasa, Kenya, Madagascar, Togo et Ouganda. 

 

Il faut chercher après tout à sauvegarder l’unité entre tous. « Nous nous acceptons différents, car Celui qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare. Il faut constamment dépasser nos divisions et nos limites pour nous retrouver dans l'accueil et le pardon. Si nous faisons passer l'écoute bienveillante et le respect des personnes avant les divergences d'opinion et les distinctions d'origine, d'âge, de mentalité ou de santé, notre diversité devient richesse. » (cf. Règle de vie nº 8).

 

Saint Ignace d'Antioche ne disait-il pas: «Courez tous à l'unisson comme un seul temple de Dieu, un seul autel, un seul Christ qui procède d'un seul Père ?». Et Augustin, notre Saint Patron, d’ajouter : «Vivez unanimes dans la maison ayant un seul cœur et une seule âme tournés vers Dieu. N’est-ce pas la raison même de votre rassemblement ?» (Règle de Saint Augustin nº 2).

Michael TSONGO, a.a.

Apostolat des Assomptionnistes à l'Hôpital Général de Kinshasa

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La communauté Emmanuel d’Alzon de Kinshasa a pris son envol ce dimanche 30 janvier pour une messe à l’Hôpital Général de Kinshasa communément appelé « Hôpital Maman Yemo ». Cette initiative s’insère dans le cadre des activités de la double célébration du 50è anniversaire de l’Assuma et l’Usuma et du 25è anniversaire de la béatification de la Bienheureuse Anuarite Clémentine Nengapeta, Martyr de la pureté.

Les activités ont débuté le samedi 29 janvier 2011 par une messe d’ouverture à la Paroisse Bienheureuse Anuarite à Binza, UPN- Kinshasa. Ce dimanche 30 janvier était prévue une visite aux hôpitaux dans les différents champs apostoliques où œuvrent les différents instituts religieux membres de l’Assuma. La Communauté Emmanuel d’Alzon de Kinshasa a ainsi choisi l’hôpital général de Kinshasa situé dans son rayon apostolique.            

En guise de petit rappel, l’hôpital général de Kinshasa est l’une des œuvres reconnues du vivant de l’ex président Mobutu. Il l’a dédié à sa maman : d’où l’appellation « Hôpital Maman Yemo ». L’objectif de cette structure sanitaire était l’accession aux soins de santé par tous les congolais. Il est donc en charge de l’Etat congolais. Le constat amer est que cet hôpital a été abandonné à son propre sort.

Il est aujourd’hui fréquenté par les pauvres, ceux qui ne sont pas à même d’aborder les soins au sein des structures sanitaires « privées » où les soins dépendent des billets verts prépayés. L’hôpital Maman Yemo est ainsi laissé à l’Eglise qui essaie, à la limite de ses moyens, d’apporter soin et accompagnement : les sœurs du Cœur Immaculée de Marie assurent le suivi ainsi que l’abbé Pierre, originaire de l’Italie qui y assure le service d’aumôneries.

Après les Laudes en communauté, les religieux s’apprêtent pour l’Eucharistie à l’hôpital Maman Yemo. Celle-ci a bénéficié de l’animation bien engagée des frères assomptionnistes et présidée par le P. Remacle Kamavu, a.a. entouré par d’autres confrères prêtres et l’abbé Paul, aumônier de l’hôpital.

             

L’évangile est celui des béatitudes. Quel message apporté aux souffrants de l’hôpital ? Ils sont malades, ils souffrent, chacun à sa manière. « Heureux ceux qui souffrent, heureux ceux qui sont malades ». Ce message sonne sadique et met mal alaise, à la fois, celui qui le proclame et son destinataire. Les malades de l’hôpital Maman Yemo ont pourtant accueilli ce message dans leur douleur, leur faiblesse, leur maladie. Ils se sont sentis soulagés. En fait, si nous souffrons avec le Christ, avec le Christ nous sommes soulagés.

Le Christ s’est principalement occupé des malades et tous ceux qui souffrent. Il leur annonçait la parole de Dieu et guérissait leurs maladies (…). Un malade peut être heureux par la visite de compassion de la part du serviteur de Dieu qui lui dit tout simplement : « Dieu t’aime encore, son amour t’accompagne même jusqu’à ton lit de l’hôpital. Ne perd pas d’espoir ; heureux le malade qui met son espoir en Dieu ». Voilà en bref, le message d’espérance et de réconfort que les religieux assomptionnistes ont apporté aux malades de l’hôpital général de Kinshasa.

            

Les religieux assomptionnistes de la communauté Emmanuel d’Alzon n’ont pas oublié que le malade ne vit pas seulement des médicaments mais aussi… Pour lier la parole à l’acte, ils ont mis la main dans leur gibecière pour partager leur provision avec les malades et ainsi hâter tant soit peu le règne de Dieu dans ce lieu où les patients expérimentent la limite de la nature humaine ; ils élèvent leurs cœurs vers celui qui est le Maître de la vie.

Après ce geste de partage, les religieux ont effectué des visites, sous la conduite de l’abbé Pierre, dans les salles où les malades suivent les soins. Le constat est consolant : ils sont contents, ils prient avec nous, certains ont même exécuté spontanément un cantique dédié à la Vierge Marie.

Ils se sont sentis touchés par le Seigneur par la bénédiction du prêtre. « Heureux le malade qui reçoit la visite du serviteur de Dieu ». Un souhait a été formulé : le passage régulier et spontané à cet endroit où les habitants ont besoin de la présence réconfortante et agissante des serviteurs de Dieu en faveur des malades. La demande a été retenue par les religieux assomptionnistes qui sont appelés à aller partout où Dieu est menacé dans l’homme et l’homme menacé comme image de Dieu. Le champ apostolique du religieux assomptionniste est vaste et illimité.

Notons que les célébrations jubilaires se poursuivent par une série de conférences et débat autour de la vie consacrée et la mission ; la bienheureuse Anuarite, modèle de Martyr de la vie consacrée en R.D.Congo. Ces deux conférences seront respectivement données par Mgr Cyprien MBUKA, Evêque de BOMA et la Révérende Sœur Chantal NGONGISA de la Congrégation des Sœurs de Notre Dame du Sacré-Cœur et professeur à l’Université Catholique du Congo.

Ainsi, la semaine de la vie consacrée qui va, cette année, du 29 janvier au 1er février se clôturera-t-elle le mardi 1er février 2011 par une messe de clôture à la Paroisse Notre Dame d’Afrique. Puisse la vie Consacrée être une chance pour notre monde en ce 21e siècle et que la Bienheureuse Anuarite intercède pour ses frères et sœurs qui luttent pour rester fidèles à leurs engagements chrétiens.

P. François NZANZU, a.a.

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